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Prendre l'initiative

9 avril 2024

Scooptram ST1030 Battery converted
Alors que dans les mines, le passage à l'électrique gagne du terrain, Epiroc et Evolution Mining ont décidé de collaborer afin de voir arriver au Canada la première chargeuse électrique sur batterie, le modèle Scooptram ST1030.

À Red Lake, en Ontario, Evolution Mining exploite l’un des plus grands camps miniers aurifères au Canada. L’exploitation est en pleine transformation et, pour certaines opérations, il s'est avéré nécessaire de commander une chargeuse électrique Epiroc Scooptram ST1030. Nous avons rencontré Robbie Spekking, Responsable de compte chez Epiroc, et Kirsty Liddicoat, Directrice générale d’Evolution Mining, pour discuter de leur expérience avec l’équipement minier électrique.

 

Comment la relation entre Epiroc et Evolution Mining a-t-elle commencé ?

ROBBIE SPEKKING : « Evolution Mining a travaillé avec nous sur les outils destinés au forage de roche ; nous avons une part de marché de 100 % dans ce domaine de leur activité. Forts de cette relation existante, ils nous ont contactés au sujet de l’équipement électrique et ont choisi une chargeuse souterraine sur batterie, la Scooptram ST1030, chargeuse souterraine de 5,5 mètres, ainsi que la Scooptram ST14 Battery, chargeuse de 7,3 mètres. Ils ont également opté pour le modèle Minetruck MT42 Battery. »

 

À quels défis Evolution Mining est-elle confrontée à Red Lake et que les équipements électriques pourraient aider à surmonter ?

KIRSTY LIDDICOAT : « Nous voulions changer la façon dont nous exploitons les mines, afin d’être plus efficaces et productifs tout en préservant continuellement notre santé et en optimisant notre sécurité en réduisant les émissions de diesel en souterrain. Nous considérons notre parc d'équipements électriques comme un élément clé de cet objectif. Alors que nous arrivons dans de nouvelles zones minières, nous organisons nos opérations différemment de la façon dont nous procédions par le passé, et ce, afin d'opérer à plus grande échelle et d'être plus productifs. Pour nous, les équipements électriques représentent l’avenir ; nous savons que nous devons réduire notre empreinte carbone, et Evolution Mining a pour objectif de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050 et d'arriver à une réduction de 30 % d’ici 2030. En outre, plus vous creusez, plus il devient coûteux de ventiler. L'électrique représente donc un grand atout pour nous dans ce contexte. »

 

Comment s’est déroulée la collaboration entre vos entreprises ?

KL : « En ce qui concerne la machine actuellement utilisée sur le site, une importante collaboration a été mise en place. Il s'agit de la toute première chargeuse sur batterie, nous pouvons donc parler davantage d'un partenariat que d'un accord fournisseur/client. »

 

RS : « Nous avons également fourni un programme de formation qui a permis d’amener la chargeuse électrique Scooptram là où elle se trouve aujourd’hui. »

 

Epiroc a-t-elle offert des conseils spécifiques afin de faciliter la transition ?

RS : « Étant donné qu’il s’agit de la première machine sur site, il s’agit également d’un apprentissage pour Epiroc. Chaque fois qu’il y a une interaction entre le personnel d’Evolution Mining et Epiroc, nous la mettons à profit et nous prévoyons d’apporter certaines modifications sur les machines à l’avenir. Ces modifications profiteront aux deux parties lorsqu’elles recevront les machines dans le futur. »

 

KL : « C’est pourquoi il s’agit davantage d’un partenariat. »

 

Quel type de contact Epiroc et Evolution Mining ont-elles eu au cours du processus de conversion ?

RS : « Pour la question de passer du diesel à l'électrique, il n'y a pas eu beaucoup d’implication de la part d’Evolution, car nous avons en fait pris une machine diesel et l'avons transformée afin qu'elle fonctionne sur batterie. Le seul élément utilisé sur la machine existante était donc le châssis. »

 

KL : « De notre côté, nous avons examiné le coût total d’exploitation de la machine. Il existe sans aucun doute des avantages financiers en termes de coûts d’entretien pour les équipements électriques, et même les coûts d’exploitation sont moindres. Lorsque nous avons analysé les avantages et les inconvénients, cela s’est avéré être la bonne option pour l'évolution de notre site. »

 

Que pouvez-vous nous dire sur vos échanges et votre collaboration jusqu’à présent ?

RS : « Je pense que le partenariat entre Evolution et Epiroc a été formidable. Nous avons beaucoup travaillé ensemble sur les nouvelles machines et les futures machines, et ils se sont montré très compréhensifs quant aux petits obstacles rencontrés tout au long du processus. »

 

KL : « Nous avons eu d’excellents retours sur la collaboration et nos opérateurs adorent la machine, ce qui est toujours bon signe. »

Evolution Mining interview

Kirsty Liddicoat, Directrice générale d'Evolution Mining, basée à Red Lake, en Ontario, au Canada, et Robbie Spekking, Responsable de compte chez Epiroc Customer Center, basée à Winnipeg, dans la province du Manitoba, au Canada.

Qu'attendez-vous des machines amenées sur site ?

KL : « Nous les considérons vraiment comme une pièce maîtresse de notre transformation. Notre transformation repose donc sur plus de 8, 5 tonnes déplacées par an, grâce à ces machines, ce qui se traduit également par une réduction des coûts. »

 

RS : « Des tonnes déplacées, c’est ce que je veux voir, ainsi qu'une plus grande disponibilité des machines. En fin de compte, plus nous déplaçons de tonnes, plus cela est rentable pour la mine. »

 

Comment envisagez--vous l'évolution des équipements électriques ?

KL : « Je pense que la première étape consiste à intégrer le parc actuel. Lors de l’achat initial, nous avions une vision à long terme du passage à l’électrique, et cela correspondait vraiment à notre vision d’un avenir durable neutre en carbone. »

 

La relation Evolution Mining/Epiroc peut-elle devenir un partenariat ?

RS : « Nous voulons continuer à développer cette relation. Il n'a jamais été question d’arrêter de travailler ensemble, et il y a toujours des progrès à faire à mesure que la technologie évolue. »

 

KL : « Je pense qu’elle continuera de se développer à mesure que nous mettrons en place le nouveau parc et que nous apprendrons ensemble tout en partageant nos connaissances. Nous montrons réellement l'exemple en travaillant avec Epiroc. »

 

Existe-t-il un scénario possible dans lequel Evolution Mining pourrait contribuer davantage au développement des équipements en collaboration avec Epiroc ?

KL : « Eh bien, vous savez, j’ai une liste de souhaits... »

 

RS : « Il y a toujours une opportunité pour Evolution Mining et Epiroc de travailler ensemble sur de nouvelles innovations prometteuses. »

 

KL : « Voir le nouvel équipement est une chose passionnante et c’est formidable de pouvoir parler aux opérateurs. Nous avons des opérateurs qui sont très satisfaits de cet équipement et qui veulent montrer qu’ils l’adorent. C’est pour moi la preuve que nous avons pris la bonne décision en passant à l’électrique et en devenant partenaires. »

 

 

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