14 octobre 2020
Promouvoir la diversité
Cela n'est sans doute pas étonnant, mais traditionnellement, l'industrie de la production et les secteurs de l'exploitation minière et de la construction n'ont jamais fait figure d'exemples en termes de mixité. Mais les mentalités évoluent petit à petit. Du moins, comme le montre la division applications souterraines d'Epiroc, ces changements ont le vent en poupe, ce qui est encourageant.
Depuis 2019, environ 15 pour cent des collaborateurs de la division applications souterraines d'Epiroc sont des femmes. Dans certains services, comme les finances ou les ressources humaines, ce nombre est plus élevé, alors que dans d'autres, il est beaucoup plus faible. Par exemple, les ouvrières ne représentent que 8 pour cent de la main-d'œuvre totale. Mais d'ici fin 2021, l'objectif est de compter pas moins de 25 pour cent de collaboratrices dans cette division. Le groupe Epiroc a pour but de doubler le nombre de femmes occupant des postes opérationnels d'ici 2030.
« Nous travaillons de manière stratégique pour favoriser la diversité au sens large et la mixité en particulier. Nous pensons que cela aura un certain nombre d'impacts positifs et mesurables, notamment sur la productivité, l'efficacité, la prise de décision et la collaboration. Les recherches menées sur le sujet corroborent clairement ces conclusions », explique Sami Niiranen, Président de la division applications souterraines. Et d'ajouter :
« L'accent mis sur la diversité doit s'imprégner à tous les niveaux de l'entreprise et dans toutes nos actions, de l'équipe de direction jusqu'à notre image de marque. De plus, si nous voulons attirer plus de candidats lors de nos recrutements, nous devons trouver les moyens de donner une meilleure vision de nos activités. La diversité figure également de plus en plus parmi les priorités de nos clients. Nous devons donc tout mettre en œuvre pour concevoir des solutions non sexistes. »
Carin Bergendorff, Vice-présidente des opérations pour la division applications souterraines, adhère totalement à cet objectif et fait partie des forces motrices qui contribuent à la promotion de la diversité :
« Les problèmes sont différents d'un site à l'autre dans le monde, mais nos efforts pour développer la diversité et l'insertion ne connaissent pas de frontières. Cela nous permettra de prendre de meilleures décisions et d'accroître notre productivité. Cela fait quelques années maintenant que nous nous sommes fixés l'objectif de 25 pour cent de femmes, mais nous n'avons pas vraiment constaté d'amélioration avec le temps. Nous devons commencer à penser différemment. »
D'après Carin Bergendorff, un certain nombre de stratégies ont été mises en place. L'une d'elles consiste à étudier notre image de marque afin d'attirer plus de femmes. Le groupe essaie aussi de trouver des modèles féminins qui pourraient inspirer nos collaboratrices actuelles et potentielles. Un Réseau Diversité a été créé, au sein duquel des personnes comme Helena Hedblom (récemment nommée présidente et PDG d'Epiroc) parlent de leur carrière, de leurs réussites et de leurs difficultés. Le réseau FemTech et le Programme de Mentorat féminin sont d'autres moyens à travers lesquels Epiroc peut inspirer et informer, mais aussi entrer en contact avec des collaboratrices potentielles.
Carin Bergendorff, Vice-présidente des opérations, division applications souterraines d'Epiroc
« Le recrutement est un élément clé de la réussite d'une entreprise. Bien entendu, les compétences joueront toujours un rôle primordial dans le recrutement. Mais nous devons identifier, et peut-être redéfinir, les compétences que nous recherchons réellement », ajoute Carin Bergendorff.
Les qualités que nous recherchons aujourd'hui, et que nous rechercherons demain, chez Epiroc sont notamment la capacité d'adaptation et l'agilité, l'ouverture d'esprit, la pensée durable et l'expérience du travail dans un environnement numérique. Ces éléments doivent être mis en avant dans nos efforts de recrutement et nos annonces publicitaires.
« Nous devons être ouverts à d'autres points de vue et approches que ceux que l'on connaît traditionnellement dans le secteur, et aussi les valoriser. Il est important de nous remettre en question pour sortir des sentiers battus. »
Carin Bergendorff est la première à admettre qu'elle doit parfois se remettre en question. Elle aime qu'on la remette à sa place et qu'on la force à réfléchir à ses décisions et à sa façon de penser.
« Voici un exemple concret : nous nous sommes remis en question afin de garder toujours au moins une femme parmi nos candidats finaux pour chaque poste pour lequel nous recrutons. Si nous n'y parvenons pas, et je l'avoue, cela m'est arrivé parfois, nous devons faire un effort supplémentaire et continuer à chercher en sortant de nos viviers de recrutement habituels. En fin de compte, ce qu'il faut, c'est que nous n'ayons même pas à penser à ces questions et que cela se fasse naturellement », conclut Carin Bergendorff.